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Rencontre de deux chefs d’Etat du Rwanda et de la RDC, dimanche à Luanda,TSHISEKEDI EN DANGER!

“La diplomatie congolaise doit savoir que Kagame n’est pas un enfant de choeur. Il n’est pas différent d’un
serpent rusé à l’affût d’une belle occasion pour inoculer le venin.”  Par Eric Mwamba

Dans la préparation de grands rendez-vous impliquant des acteurs majeurs tels que des chefs d’Etat, des
stratèges, analystes et spécialistes de renseignements généraux anticipent sur les événements. Ils scrutent le
terrain, le temps et les circonstances proches et lointaines entourant le rendez-vous sous examen dans le but
d’anticiper sur ses conséquences.

Dans ce sens, qu’adviendrait-il ce dimanche 15 décembre 2024 à Luanda lors d’une rencontre prévue entre les
deux chefs d’Etat Congolais et Rwandais à l’initiative du Président américain sortant Joe Biden? En pareilles
circonstances, la grille de lecture suggère soit une issue heureuse soit malheureuse. C’est pourquoi un rendezvous important peut-être annulé, confirmé ou repensé, voire délocalisé si possible.

La partie soupçonneuse peut poser certaines conditions pour désorganiser le plan ou la stratégie de la partie
adverse, brouiller ou changer le plan de départ mis en place par les organisateurs de la rencontre.

En ce qui concerne le rendez-vous de ce dimanche 15 décembre entre Paul Kagame et Felix Tshisekedi à
Luanda, le scénario penche vers le pire des cas du côté congolais. Un commando pré positionné par Paul
Kagame serait chargé d’abattre l’avion transportant Felix Tshisekedi près de la capitale angolaise sous le regard
rieur de Joe Biden depuis Washington. La diplomatie congolaise doit savoir que Kagame n’est pas un enfant de
choeur. Rusé comme un serpent, il est à l’affût dans l’attente d’un bon moment pour agir. Du coup, Felix
Tshisekedi est-il la prochaine cible-victime des mondialistes prédateurs de ressources congolaises? L’histoire
risque-t-elle de se répéter dans le sens du destin tragique de Patrice Emery Lumumba, L.D. Kabila, Dag
Hammarskjöld, John Kennedy ou Juvénal Habyarimana? Ils ont tous trouvé la mort dans des circonstances
sombres des relations confuses entre les Etats-Unis et le Congo. En effet, depuis l’assassinat de Lumumba le 17
janvier 1961, il ya eu succession d’événements tragiques. L’ancien secrétaire général des nations-unies, Dag
Hammarskjöld est tué en compagnie de quinze autres personnes dans un crash d’avion vers Ndola, alors qu’il
revenait de bons offices dans la crise congolaise. L’histoire tumultueuse de la sous-région suggère la prudence.
Quand on sait que Juvénal Habyarimana, alors Président du Rwanda fut assassiné le 6 avril 1994 de retour de
pourparlers de paix à Arusha en Tanzanie. Plusieurs indices pourraient interpeller tout bon analyste.

Pourquoi un dimanche?
Le fait d’organiser cette rencontre entre les deux chefs d’Etat ennemis un dimanche, un jour où tout le monde
ou presque est distrait dans des églises n’est pas fortuit. C’est comme si on voulait organiser quelque chose de
louche loin des regards indiscrets.

Le Dimanche n’est pas le seul élément pour détourner les régards. Sur le plan international, tous les regards
sont tournés vers Washington où se prépare la cérémonie d’investiture du nouveau président élu. Personne
n’aura à se préoccuper d’un attentat contre la vie d’un chef d’Etat africain qui sera sans doute classé à la
rubrique des chiens écrasés. A quelques jours de l’entrée en fonction du nouveau Président à Washington, Joe
Biden, qui d’ailleurs n’a jamais eu de considération pour le Congo, laminé sous le poids de l’âge, mémoire
instable et santé fragile, appartient déjà au passé. Le Président Tshisekedi devrait bouder ses initiatives en
attendant l’installation de la nouvelle administration.

Le caractère dangereux de Paul Kagame, sa guerre contre la RDC en servant des intérêts de mondialistes
tireurs des ficelles, le Président Tshisekedi devrait faire très attention. Sur les réseaux sociaux, certains
commentaires appellent eux aussi à la prudence. Tout bon observateur ne verrait aucun intérêt pour le
Président Tshisekedi de se rendre à Luanda ce Dimanche, quand on sait que la veille de l’entrée en fonction du
nouveau président américain élu, n’a souvent pas auguré des lendemains enchanteurs pour la RDC chaque fois
qu’elle est dirigée par un président rebelle. Depuis l’annonce de cette rencontre, Kagame essaie de récuser le
Président Angolais Lorenso en tant que médiateur pour créer la diversion et mettre Tshisekedi en confiance
par rapport au processus de Luanda. Ce qui lui permettrait de bien orchester son forfait.

A QUI PROFITE LA RENCONTRE DE LUANDA?
Le retour au pouvoir de Donald Trump, le 20 janvier 2025, va changer la donne à l’Est de la RDC. La débâcle de
démocrates lors des élections du 5 novembre a plongé le Président rwandais bélliqueux envers son grand
voisin Congo dans un état démentiel.

Conséquence immédiate, le processus de Luanda est devenu obsolète. La diplomatie congolaise devrait en
tirer les conclusions. Négociations ou pas, ayant perdu ses mentors à la Maison Blanche, Kagame est obligé de
plier troupes et bagages de l’Est du Congo et s’en aller. Il doit obligatoirement libérer les territoires occupés. Le
temps des négociations est révolu. Cela dit, pourquoi alors Biden tient tant à cette rencontre entre Kagame et
Tshisekedi? Il est clair que Joe Biden veut trouver une issue honorable à son poulain. Donc, le Président
Tshisekedi n’a aucun intérêt à faire le déplacement de Luanda. Il n’a rien à y gagner. Au contraire, il risque d’y
laisser sa vie. Kagame est un criminel en désespoir de cause. Il n’hésiterait pas de commettre l’irréparable s’il
en avait l’occasion. Luanda risqué d’en être une.

Un printemps défavorable: Kagame isolé
D’ailleurs, au niveau international, le temps n’est pas favorable à Paul Kagame. Presque tous ses principaux
soutiens sont en difficulté. A Paris, depuis la perte des élections législatives nationales et européennes par le
camp présidentiel, le pouvoir d’Emmanuel Macron est en ballotage défavorable. Dissolution de l’assemblée
nationale, un premier ministre à peine nommé mais contraint à la démission à l’issue d’une motion de censure
de l’opposition. Une opposition au sein de laquelle d’aucuns vont jusqu’ à exiger la demission du Président.
Dans un tel climat, Macron aurait mieux à faire devant un désavoeu sans précédent de ses propres
concitoyens que de s’occuper de la protection du pouvoir moribond de Kagame.

Le cas de la France n’est pas isolé dans la dégradation de relation entre Kagame et ses soutiens occidentaux. A
Londres, la situation est quasi similaire avec le départ d’un premier ministre habitué à lui réserver un
traitement d’enfant gâté n’est pas pour arranger les choses. Pour couronner ce sale temps pour Kagame, il ya
la politique de préférence nationale prônée par Donald Trump. En clair, Trump va plus s’occuper des affaires
intérieures des américains. Son premier mandat ayant été tres controversée, il va mettre à profit son
deuxième et dernier terme pour soigner son image de marque et entrer dans l’histoire par la grande porte.

Donc, il appartient à la diplomatie congolaise de lui donner advantage d’insomnie grace a un bon travail de
lobbyng et de pression. Dans ce sens, le boycott de la rencontre de Luanda serait le premier signal fort envoye
a Kagame et ses mentors. Un signe que la RDC fait une bonne lecture des enjeux et reprend l’initiative pour
bien controler le jeu. Ce Dimanche donc, Felix Tshisekedi peut continuer tranquillement son programme d’
itinérance à l’intérieur du pays. Au lieu, dans le meilleur des cas, d’aller perdre son temps en Angola, ou au pire
y laisser sa peau. La rencontre de Luanda est un marche de dupes. Elle ne profite en rien au Congo. A la place,
le Président Fatshi devrait sortir pour une ballade dans les rues de Kinshasa, ou celles d’une des villes meurtrie
de l’Est, Goma, par exemple, pour communier avec les jeunes. Un bon coup de com!

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